Saint-Cyprien, 2 Janvier 2015

Pendant longtemps, je polarisais presque systématiquement les images en extérieur jour (du moins en cinéma, car en photo j’avais rarement le filtre à disposition, ou surtout le temps de le visser), pas au maximum de son effet, mais toujours –ça permettait aussi de perdre un peu de diaphragme.
Et puis j’ai aimé les reflets, et j’en suis venu à considérer le pola avec une certaine distance. J'en ai par exemple beaucoup joué dans Jeunesse pour faire sentir le passage des saisons.
Ces jours-ci, l’air dans le Roussillon est d’une telle pureté –ou d’une telle sécheresse: pas un nuage, 32% d’hygrométrie mesurée dans la maison- qu’un peu après le midi solaire l’effet du polarisant sur le ciel est extrêmement marqué, sous certains angles on arrive presque à une lumière d’orage, avec un sujet éclairé par un fort soleil cru sur un fond de ciel très dense.